Japon – Step 1 TOKYO

Ça y est nous sommes au Japon ! Et ce fut un sacré périple depuis le Brésil. Souvenez-vous j’avais évoqué notre présence au défilé officiel du carnaval de rio, et bien j’avais omis de préciser que nous étions rentrés au milieu de la nuit juste avant de quitter le pays. C’est donc après 1h30 de sommeil que nous sommes partis en direction du terminal de bus. Du fait des festivités nous n’avons pas envisagé le taxi et troqué les 15 petites minutes de route contre 55 minutes de métro 🫠. Nous avons d’ailleurs croisé des participants du défilé officiel, chargés de leurs costumes, il venait à peine de s’achever!
Au terminal nous avons pris un bus pour Sao Paulo à 7 heures de route d’où nous décollons. Pas d’embuches pour rejoindre notre vol, 10heures jusqu’à Dallas au Texas, puis 12heures jusqu’à Tokyo. C’est interminable dit comme ça mais franchement on avait du sommeil à rattraper et c’est passé comme une lettre à la poste.
À notre arrivée à Tokyo, changement TOTAL de décor et de température !
On ressort nos doudounes, nos pantalons et c’est parti !
Bien-sûr on ne comprend rien du tout à l’alphabet mais tout est très bien organisé, nous sommes tout de suite pris en charge par une employée du métro qui nous vend deux tickets et nous indique où embarquer pour rejoindre le centre. On débarque au bon milieu de Shibuya, un des quartiers les plus fréquentés de la capitale et là c’est l’émerveillement total! Les immenses panneaux lumineux, les minis izakayas (sortes de bars à tapas) cachés derrière de petits drapeaux, la propreté, la discipline des gens, les marqueurs culturels omniprésents. Nous voilà baignés dans une atmosphère unique, captivante et qui nous émerveille au plus haut point.

Shibuya à la nuit tombée
Les clients ne vont pas tarder à affluer
On retrouve souvent le détail du menu en plastique à l’entrée des établissements

Arrivés à notre premier hébergement personne pour nous accueillir mais une tablette pour faire le check-in tout seul. Malgré cette modernité, c’est un hotel traditionnel, les chaussures sont à laisser à l’entrée et à troquer contre des pantoufles que l’on nous prête gracieusement, un petit salon japonnais est à notre disposition et dans notre chambre le sol est couvert de nattes en bambous sur lequel repose deux tatamis. Le quartier est très calme et on s’y sent bien.

Les toilettes du futur, présents partout dans le pays

Nous trouvons un petit restaurant tout proche, les commandes se font directement sur une tablette, que quelqu’un nous apporte une fois prêt. Pas besoin de parler à qui que ce soit, les employés accueillent néanmoins chaque client en lançant à travers la salle « bienvenue » et les remercient de la même manière lorsqu’ils s’en vont.
C’est super bon et ça ne coûte quasiment rien. Notre première soirée au top, le jour de la saint Valentin!
Le lendemain à 2heures du matin j’ai les yeux grands ouverts 🥲 entre l’excitation et le décalage horaire je n’arrive plus à trouver le sommeil et attends patiemment le matin. Clément est un peu dans la même situation que moi, si bien qu’à 7h nous décollons.
Tokyo est de ces villes qui regorgent de curiosités, peu importe où vous êtes, vous trouverez toujours quelque chose à y voir. Nous n’etablissons pas de programme précis pour cette première journée, choisissons de visiter les quartiers aux alentours et de vadrouiller à pied.


Le lendemain à 2heures du matin j’ai les yeux grands ouverts 🥲 entre l’excitation et le décalage horaire je n’arrive plus à trouver le sommeil et attends patiemment le matin. Clément est un peu dans la même situation que moi, si bien qu’à 7h nous décollons.
Tokyo est de ces villes qui regorgent de curiosités, peu importe où vous êtes, vous trouverez toujours quelque chose à y voir. Nous n’etablissons pas de programme précis pour cette première journée, choisissons de visiter les quartiers aux alentours et de vadrouiller à pied.


On débute par la visite du temple Meiji jingu lorsque nous sommes alpagués par deux japonais qui veulent ouvrir un business dans le tourisme et souhaitent interviewer des touristes pour connaître leurs attentes. L’occasion d’échanger sur la culture du pays pendant plus d’une heure, super moment ! Sur leur conseil on rejoint un building qui offre à son 45ème étage une super vue sur la ville. Tout est très organisé, nous sommes guidés et accueillis par les employés. En plus de ça la vue est dingue.

Porte d’entrée et de sortie destinées a l’esprit habitant les lieux
Ces tablettes sont destinées à recevoir les prières adressées à l’esprit
Les barils de saké
Chaque brasserie du pays en offre un, chacune possède un design propre et unique
Vue du dernier étage de la tour du gouvernement

Nous nous baladons toute la journée. La plupart du temps au hasard des rues. La plupart sont très animées avec à chaque fois une atmosphère très singulière. Lorsque la nuit tombe les lumières s’allument et les bars se remplissent. Nous rentrons nous reposer des étoiles plein les yeux.

Dans les rues de shinjuku


Pour notre seconde journée nous commençons par un café au Konbini. Ce sont des superettes situées à tous les coins de rues et ici on trouve à peu près tout ce que l’on veut de « première nécessité ». Du prêt-à-porter, de la droguerie et surtout de la bouffe! On y trouve de tout surgelé, sucré, salé, il y a même des frigos qui tiennent au chauds pour les boissons en bouteille (thé, café). Certains trucs sont délicieux, comme les onigiris (des boules de riz vinaigré fourrées, souvent au poisson) d’autres ont l’air vraiment dégueu (genre un pain a hot dog fourré aux spaghettis…).

Le Konbini le plus proche de chez nous

Niveau visite on tombe sur un théâtre et visitons le musée du Kabuki, le théâtre traditionnel japonais. On rejoint la presqu’île en bordure de ville pour visiter teamlab, un musée d’un autre genre qui propose des expériences sensorielles, il y a pas mal d’attente alors nous filons à la criée aux poissons juste à côté. Ici aussi c’est très propre et bien organisé pour permettre aux visiteurs d’en savoir plus. En repartant nous traversons une halle moderne et bondée de monde qui accueille sur son toit un « foot onsen » un immense bain de pied qui permet d’admirer la vue tout en se prélassant. L’ambiance est très calmes et beaucoup ont presque des petites serviettes pour se sécher les pieds avant de remettre leur chaussures. Les rois de l’organisation.

À l’entrée du marché au poisson
Brochettes de poisson à la braise
Pédiluve géant

Le musée est super, très atypique, chaque salle offre un expérience différente, une jonchée de miroirs, une remplie d’eau..

Sur le retour nous visitons un quartier très jeune. Remplis de friperies et de shops de cartes type pokémon. Des centaines de cartes exposées à tous les prix. Au fond des tables qui accueillent des joueurs pour s’affronter.

Une des cartes les plus chères (250€ environ)

Nous dînons dans un resto de udon (de larges nouilles de blé) absolument fabuleux croisé sur notre route, et comme toujours, on nous accueille en criant « bienvenu » depuis le fond de la salle et salué en criant « merci beaucoup » de la même manière.

Les tempura restent au chaud sous les lampes infra-rouges


Pour notre troisième journée nous visitons le palais impérial, un écrin de verdure niché au milieu des immeubles d’un quartier d’affaires ainsi que le quartier effervescent en marge de shibuya où les jeunes tokyoïtes se retrouvent pour savourer des sucreries et jouer à des jeux d’arcade. L’occasion de goûter les spécialités : gaufre aux haricots rouges et crêpe au matcha.

Pour notre dernière matinée nous visitons le sanctuaire asakusa sous un soleil radieux. Alors que nous quittons les lieux la foule s’épaissit et les commercants se multiplient.

Il est déjà temps pour nous de quitter la capitale, direction Kamakura tout proche pour visiter ce village remplis de temples!

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